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Une rampe d’accès ou rampe de seuil facilite le déplacement des personnes à mobilité réduite utilisant notamment un fauteuil roulant. Elle permet de franchir un obstacle comme une ou plusieurs marches d’escalier ou un seuil de porte.
Elles sont faciles à installer, sont de fabrication légère et peuvent être retirées et transportées à la main. Elles sont moins chères que les rampes d’accès fixes qui nécessitent souvent des travaux importants.
Comme son nom l’indique, elles restent en place. Elles peuvent être composées de différentes matières : bois, acier, aluminium, béton… et des options au choix comme : des éclairages intégrés, des mains courantes, des garde-corps…
Elles ne sont pas soumises à autorisation sauf si elles se trouvent sur un espace public.
Pour que la personne en fauteuil roulant soit à l’aise et ne fasse pas de gros efforts, il vaut mieux ne pas dépasser une pente de 14%.
Concernant les fauteuils roulants électriques, ces derniers permettent de franchir une pente jusqu’à 20 %.
Il est aussi préconisé de respecter au minimum 1 m de largeur entre les mains courantes
La plupart des professionnels facturent au mètre linéaire.
Pour une rampe d’accès mobile, il faut compter entre 150 et 1 000 €
Pour une rampe d’accès fixe, tout dépend des matériaux utilisés et des options choisies, il faut compter entre 600 et 1 200 €.
Si vous êtes bénéficiaire de l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie), le Conseil départemental peut prendre en charge une partie des travaux, cette aide est soumise à une évaluation médicale tributaire d’une grille référente.
Si vous êtes propriétaires ou locataires et en perte d’autonomie, l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) peut vous aider à adapter les logements de plus de 15 ans en couvrant de 35 % à 50 % des frais de travaux (si vous avez des ressources modérés).
N’hésitez pas à contacter votre caisse afin de vous renseigner sur les financements disponibles et leurs conditions.
Pour les personnes de moins de 60 ans reconnues handicapées à 80 %, les aménagements du logement sont partiellement financés par la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) grâce à la PCH (Prestation de Compensation du Handicap).
