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Pendant la période d’essai, le contrat de travail peut être rompu librement par le salarié ou l’employeur. Le salarié qui souhaite rompre la période d’essai doit avertir son employeur avant la fin de sa période d’essai, dans un délai dit de prévenance.
CDI : Il n’y a aucun préavis de fin de contrat à la date d’envoi ou à la remise en main propre.
CDD : Un préavis d’une durée égale à 1 jour par semaine de travail doit être respecté. Toute fois, il y a une limite de :
2 semaines si le CDD est inférieur à 6 mois ;
1 mois si le CDD est supérieur à 6 mois.
Lorsque le CDD est conclu sans terme précis (par exemple pour le remplacement d’un salarié absent), la période d’essai est calculée par rapport à la durée minimale du contrat.
Pendant un arrêt maladie, le contrat ne peut pas être rompu pour le motif de la maladie du salarié, car cela serait considéré comme un motif discriminatoire. Le contrat doit donc être rompu selon les autres motifs de fin de période d'essai (par exemple, suppression de poste), à l'initiative de l'employeur ou du salarié.
Moins de 8 jours travaillés = 24h.
8 jours à 1 mois travaillés = 48h.
Plus d'1 mois travaillé = 2 semaines.
Moins de 8 jours travaillés = 24h.
Plus de 8 jours travaillés = 48h.
Pour matérialiser le souhait de fin de période d’essai : le particulier employeur ou le salarié doit remettre un courrier en main propre ou à signer électroniquement. Si le préavis n’est pas respecté par l’une des deux parties, alors une indemnité compensatrice pourrait être mise en place.
